FYI #154 – For Your Inspiration cette semaine, on aimerait attirer votre attention sur trois sujets qui nous ont interpellés. La GenZ se sent seule au monde face à un océan d’algorithmes qui régit sa vie et sa recherche d’emploi. Mais est-ce vraiment fondé ? On s’en parle dans le premier article de cette newsletter. Autre génération, autres attentes ? On poursuit avec le partage d’un chiffre clé relatif à l’emploi des séniors. Spotted ! On vous présente la nouvelle formule de Vivre, magazine incontournable de la lutte contre le cancer. Et enfin, découvrez en exclu le nouveau showreel We are together.
Bonne lecture.

De génération sacrifiée à génération recalée
Par Céline, génération bien informée
Dans les années 60, Pierre Bourdieu parlait de génération « désenchantée », pour exprimer le sentiment de déclassement ressenti à cause du décalage entre le diplôme obtenu et le métier exercé. Dans les années 70, on parlait de génération sacrifiée pour parler des jeunes des classes populaires dans une France désindustrialisée. Jusque dans les années 2000, l’expression a été popularisée pour désigner la génération Y face aux difficultés d’insertion dans le marché du travail. Cependant, au delà de l’aspect générationnel avéré, les inégalités socio-économiques ont toujours été déterminantes et croissantes en la matière, masquant une véritable diversité au sein des « jeunes » d’une même génération (comme l’a expliqué Guillaume Allègre dans La jeunesse, génération sacrifiée ?, OFCE). Mais on tient peut-être un véritable déterminant générationnel avec cet article du Monde qui parle de « génération recalée » ou « génération ghostée » pour qualifier la génération Z. Une tranche d’âge qui n’a jamais connu le monde sans Internet, sans Parcoursup, sans recrutement en ligne et sans appli de rencontre. Allant au-delà du déclassement, il s’agit ici d’avoir l’impression de ne pas exister, d’être invisibilisé voire déshumanisé par les plateformes et les algorithmes. Christophe FERVEUR, psychologue, explique que le grand mal de cette génération, les troubles anxiodépressifs, serait notamment du à cette déshumanisation des rencontres modernes.
Un enseignement à tirer pour la communication de recrutement qui se dote d’ATS (Applicant Tracking Systems) puissants (près de 92 % des agences de recrutement ont recours aux ATS depuis les années 2010) et d’outils d’IA pour sélectionner les profils mais qui ne doit pas pour autant en oublier l’humain, la rencontre et la qualité de l’expérience candidat (quelle que soit sa génération).

Le chiffre
C’est la part de séniors qui attendent d’une entreprise qu’elle soit un cadre d’épanouissement, juste derrière le fait qu’elle crée de l’emploi (50 %). Un chiffre à mettre en regard avec celui des jeunes… puisqu’il est presque le même (45 % pour la création d’emploi et 31 % pour l’épanouissement chez les jeunes). Le duo d’aspirations étant dans les deux cas complété par l’utilité à 35 % pour les séniors et 43 % chez les jeunes. Ces générations, que beaucoup de choses semblent séparer, ont finalement des attentes exprimées convergentes, voire totalement alignées. Là où les avis divergent, ce sont sur les domaines d’engagement attendus, quand les seniors privilégient la défense du pouvoir d’achat (derrière l’amélioration des conditions de travail), les jeunes préféreraient qu’ils s’engagent pour la préservation de l’environnement (4ème engagement chez les séniors).
Sources : Etude « Les seniors et l’entreprises » de Fondation Jean-Jaurès, la Macif, France Silver Eco et BVA Xsight ; enquête annuelle « Les jeunes et l’entreprise » de la Fondation Jean-Jaurès et la Macif

Vivre, nouvelle formule : s’engager pour la santé de tous !
Par Emilie, valeur sûre en conseil lecture
Comment repenser le magazine Vivre de la Ligue contre le cancer pour rester la référence sur le cancer, l’allié des malades et des aidants, mais faire davantage de prévention pour toucher un public plus large et permettre à tous de mieux agir sur leur santé ? Après plus de 12 ans de collaboration avec la Ligue, nous sommes fiers d’avoir accompagné le magazine dans cette nouvelle ambition en repensant à la fois la ligne éditoriale, l’identité graphique (en cohérence avec la nouvelle plateforme de marque de l’association), mais aussi la stratégie digitale (avec un nouveau site et des réseaux sociaux) pour continuer de conquérir de nouveaux publics.
Au programme : des contenus pour informer sur les avancées médicales ou celles qui touchent à la lutte contre le cancer, ou encore sur les risques à éviter au quotidien pour rester en bonne santé et ainsi prévenir un cancer ; des contenus pratico-pratiques (rubriques « info/intox », « Est-ce grave ? ») pour outiller le lecteur, donner les bons réflexes et les bons gestes à introduire dans son quotidien pour prendre soin de soi et de sa santé ; mais aussi des contenus engageants pour donner à voir le rôle de la Ligue, embarquer le lecteur dans ses combats et lui donner envie de s’engager !
Le bénévolat, c’est d’ailleurs le sujet du dossier du tout premier numéro de cette nouvelle formule, qui donne également la parole à Boris Cyrulnik sur la résilience, démêle le vrai du faux sur le papillomavirus ou propose encore de découvrir les bienfaits de la socio-coiffure. Certains de ces sujets font d’ailleurs l’objet de pastilles sonores à écouter sur le site et les réseaux sociaux.
Depuis plus de 100 ans, Vivre c’est LE magazine sur le cancer. S’il fait peau neuve, il garde la même ambition : être le rendez-vous d’information, mais aussi de lutte contre le cancer.
Abonnez-vous à Vivre, et soutenez la lutte contre le cancer !

Show time !
Pour toujours plus vous inspirer, découvrez en avant-première le nouveau showreel du groupe We are together.
Let’s play, together !
À bientôt,
La team We are together