Cela peut paraître extrême, pourtant les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux : de plus en plus de personnes en recherche d’un nouvel emploi considèrent les outils de travail comme un critère de sélection primordial, au point de rejeter certaines entreprises qui n’offriraient pas le « bon outil » de visioconférence ou la « bonne marque » d’ordinateur portable à leurs salariés.
Depuis deux ans de crise sanitaire, une grande majorité d’employeurs a pu expérimenter, lors d’entretiens d’embauche, l’importance de la qualité de vie au travail pour de nombreux profils de candidats. Une étude LinkedIn récente évalue à 87% la proposition de salariés aspirant à être en télétravail au moins la moitié du temps, tandis qu’une enquête Météojob montrait qu’un candidat sur deux refuse plus de 30 minutes de trajet domicile-travail.
Mais au-delà du « mode » de travail et du nécessaire équilibre vie privée – vie professionnelle qui en découle, il semble que ce soient désormais les outils de travail mis à disposition des salariés qui font pencher la balance. Parmi les plus populaires, on voit souvent émerger des confrontations très binaires entre deux marques. Seriez-vous plutôt team Outlook ou team Gmail ? Team PC ou team Mac ? Team Slack ou team… Teams ?
Du point de vue de la marque employeur, ces différents usages ont bien sûr une influence sur l’image : telle entreprise apparaîtra plus moderne ou plus innovante qu’une autre grâce à ses propositions en matière de messagerie instantanée ou de titres-restaurant. Et au-delà de l’image, c’est bien sûr l’expérience employé que l’on projette au sein de l’entreprise, qui peut varier.
À ce titre, il est probable que les marques qui se cachent derrière lesdits outils déploient de nouvelles offres, en marque blanche ou non, pour accompagner les entreprises dans la valorisation de l’expérience employé qu’elles proposent. Sa dimension personnalisable apparaît comme un levier de différenciation fort dans un monde du travail toujours plus connecté.
Aujourd’hui, les outils dont nous parlons sont des solutions collaboratives reconnues, qui sont à la portée de tous. Et si demain, les entreprises attribuaient une partie de leur budget R&D à l’expérience employé en ligne ? Le métavers finirait-il par devenir partie intégrante de nos futurs contrats de travail ?
Avec un tel environnement de travail en parallèle à nos bureaux, on pourrait démultiplier les leviers de collaboration et encourager la créativité. Pour peu que le métavers en question soit assez immersif et riche de fonctionnalités, l’entreprise offrirait à ses salariés une expérience employé haute définition, à même de nourrir la fierté d’appartenance.
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