WAT's up

FYI #115 – For Your Inspiration cette semaine, nous vous proposons un numéro spéciale jeunesse, alternance et premier job avec deux tribunes. 

La première décrypte pour vous le rapport de la fameuse Génération Z vis-à-vis de sa vie professionnelle. Quatre notions sont abordées : la flexibilité, le bien-être et la santé mentale, la politique climat et la gouvernance de l’entreprise.

La deuxième vous présente en détail le plan d’action de l’année mis en place pour l’OPCO Atlas par l’agence All Contents pour accompagner les étudiants et les entreprises sur le sujet stratégique de l’alternance.

Une formule complète pour vous adresser de mieux en mieux à vos jeunes publics.

Bonne lecture !

Génération Z et rapport au travail : la nouvelle donne ? 

Par Anthony, planneur strat’ pas si loin de la GenZ

Soyons honnêtes, parler du nouveau rapport au travail de la génération Z, c’est un bon marronnier auquel tous les cabinets et instituts d’étude s’attaquent régulièrement. Au point où, abreuvés de chiffres et de tendances à n’en plus finir, il est devenu difficile de se repérer et de séparer le bon grain de l’ivraie.

Quand on ne cesse de nous rabâcher à quel point le rapport au travail des plus jeunes change, évolue, se transforme, se délite, se réinvente… Quand l’actualité liée au sujet voit fleurir moult néologismes et anglicismes (Big Quit, quiet quitting, ressenteism pour ne citer qu’eux), quelles perspectives concrètes doit-on envisager au-delà des poncifs et des évidences ?

Essayons-nous à un exercice de synthèse sur les chiffres et les conclusions à en tirer.

Tout d’abord, de quoi parle-t-on précisément ? La génération Z désigne toutes celles et ceux qui sont nés après 1997, qui ont commencé à investir le marché du travail. Ils représenteront d’ailleurs près de 27 % de la force active mondiale en 2025, selon l’OCDE. C’est dire si nous avons dépassé depuis longtemps le stade des signaux faibles : aujourd’hui, l’évolution du rapport au travail concerne bien l’ensemble de la population.

Rappelons ainsi ce chiffre qui fait frémir d’effroi les RH : entre 1999 et 2022, l’évolution de la « centralité » du travail dans la vie des Français est passée de 70 % à 19 %, toutes classes d’âge confondues (OpinionWay, 2022).

Là où l’évolution est particulièrement marquée sur le plan générationnel, c’est autour de quatre notions essentielles dans l’univers professionnel :

  1. La flexibilité : en effet, les 18-35 ans sont 89 % à déclarer que « le travail doit s’adapter à [eux/elles] », contre à peine 7 % des plus de 35 ans (My RH Line, 2023). C’est typiquement la caractéristique d’une société liquide, théorisée par le sociologue Zygmunt Bauman. Dans une telle société, la flexibilité est un principe cardinal qui redéfinit la consommation et les relations entre les individus. A l’heure où les tests de la semaine de 4 jours se multiplient partout dans le monde (Suisse, Japon, Belgique ou Royaume-Uni), il semble bien que le monde du travail aille dans ce sens !
  2. Le bien-être et la santé mentale : plus de 98 % des 18-24 ans disent ressentir au moins un symptôme d’épuisement professionnel. Face à une angoisse généralisée et à un sens du progrès qui se dilue (voire se détériore), les tabous se lèvent petit à petit autour de la santé mentale, comme l’explique la psychologue du travail Daphnée Breton dans ce talk de France Info sur Twitch. L’entreprise peut les accompagner à travers des espaces et des moments de parole dédiés ou en proposant des « congés santé mentale », comme cela devient la norme outre-Atlantique.
  3. La politique climat : au-delà d’une classique et nécessaire politique RSE, chaque entreprise est attendue et doit avoir sa part d’implication dans le défi universel du réchauffement climatique. Qu’importe les moyens d’action, il s’agit avant tout d’agir, à son échelle et cela peut déjà commencer par une sensibilisation et une implication de tous vos collaborateurs, grâce par exemple à des ateliers Fresque du Climat.
  4. La gouvernance d’entreprise : alors que 42 % des Z veulent participer aux décisions stratégiques des entreprises, il est intéressant d’inclure les jeunes dans la gouvernance d’entreprise, en dépassant le classique Shadow Comex. Cette enquête passionnante de Youth Forever sur les jeunes et le pouvoir le démontre en ouvrant de nouvelles voies. Et si on pousse le curseur au maximum à l’instar de Leroy-Merlin, on peut même oser nommer une nouvelle directrice générale de 28 ans.

Bien qu’il n’existe pas de mode d’emploi miracle, et que l’époque impose de faire attention au youthwashing autant qu’au greenwashing, il est plus qu’essentiel de prendre conscience de ces critères, de les arbitrer et d’en valoriser les actions auprès des plus jeunes. 

Ces notions essentielles montrent que s’il y a un malaise au travail pour les Z, ce n’est pas sur le travail en lui-même – enterrons une bonne fois pour toutes ce mythe du jeune paresseux – mais plutôt sur les conditions dans lesquelles le travail s’exerce, avec quels impacts sur soi et sur son environnement.

En mai, trouve le job qui te plait !  

Par Olivier, directeur de création

C’est aujourd’hui une évidence, le développement des contrats d’apprentissage et de professionnalisation a été considérablement accéléré depuis la réforme de 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». La part de l’apprentissage porté par l’enseignement supérieur est passée de 36 % en 2017 à 60 % en 2022… Et le ministère du Travail confirme que le seuil de 800 000 apprentis (contre 295 000 en 2017*) a été dépassé.  

L’importance de cette croissance le confirme, il y avait là un chaînon manquant. L’alternance vient construire un pont entre les universités, les écoles, les organismes de formation et les entreprises. C’est pour remplir ce rôle qu’ont été mandaté les « OPCO » : les opérateurs de compétences. Leur devoir est d’informer et de valoriser les orientations professionnelles pour les étudiants et d’apporter leur appui aux branches d’activités pour faciliter l’accès aux métiers.   

Les enjeux sont de taille pour la communication. L’agence All Contents a développé un partenariat avec Atlas, l’OPCO des services financiers et du conseil, pour l’accompagner dans son rôle d’intermédiation entre les jeunes, les salariés et les entreprises. La mission principale est de réussir à attirer les jeunes sur les métiers en tension ou méconnus, en créant des contenus originaux aptes à faciliter leurs recherches d’orientations.    

Mais pour toucher son public, il faut être là au bon moment. Et les étudiantes et étudiants ont un calendrier bien à eux pour tenter de trouver leur place dans le monde professionnel.  

Le mois de mai est celui du temps des rendez-vous, avec le plus grand nombre d’entreprises possible, des entretiens successifs, des tests, pour enfin espérer décrocher le contrat avec à la clé… une école en juin !  

Mais la réflexion et les premières actions à déployer démarrent dès janvier. La communication doit sensibiliser aux opportunités professionnelles, bien souvent encore totalement inconnues. Il faut aussi réussir à dépasser des préjugés tenaces sur bien des secteurs et des métiers. Nous avons conçu, pour faire ce travail, une campagne en nous appuyant sur des témoignages authentiques et les expériences de jeunes ayant choisi l’alternance. Ils s’expriment librement selon leurs propres codes et leur culture.  

La campagne « Jeunes » conçue par All Contents et déployée à 360 – 14 témoignages en affiches – posts – vidéos – Un dispositif et une diffusion sur toute l’année 2023 – Affichages métro à la rentrée Porte de Versailles.

En février et mars, c’est la saison des salons professionnels spécialisés dans l’alternance. Autant d’occasions pour entrer en contact avec des entreprises qui recrutent. Mais pourquoi choisir l’une plutôt que l’autre. Quelles sont leurs aspirations personnelles, quels sont leurs critères, leurs valeurs. Pourquoi aller vers le secteur de l’assurance ou de la banque… Quelques éléments de réponse peuvent se trouver avec le quiz « Mon avenir me sourit » en partenariat avec Smiley Corporation, accessible sur les salons en version desktop et mobile. 

Porté par la marque jeune « J’investis l’avenir » d’Atlas pour la filière banque et assurance, en partenariat avec le Crédit Mutuel, la Web App du jeu d’orientation est disponible sur tablette et desktop sur les sites.

Le calendrier est serré car, d’avril à mai, il faut réagir. Les recrutements sur un secteur comme celui de l’assistance peuvent être saisonniers. Le pic d’activité de l’été, lorsque les clients voyagent, se déplacent avec leur véhicule, peut devenir une occasion pour découvrir un métier profondément humain… Et trouver un job d’été vraiment utile en venant en aide à des clients dans des situations difficiles.  

Faire connaître les métiers de l’Assistance, en faire la promotion en s’appuyant sur une série de podcasts « immersifs » avec des témoignages en mode reportage avec un habillage sonore enrichi. Une campagne sur les réseaux sociaux pour transformer les contacts en développant une page Web pour accéder aux liens des espaces de recrutement des sociétés d’assistance.

Les interrogations pour une reconversion surviennent de plus en plus tôt dans un parcours professionnel et personnel : le désir de changer de branche, d’évoluer dans son statut, de place dans la société, le souhait de trouver un équilibre personnel…  Les secteurs qui peuvent répondre à ses aspirations et qui offrent des promesses de recrutement ne sont pas toujours ceux qui viennent à l’esprit en premiers… La rentrée de septembre avec ses grandes résolutions est donc une période privilégiée pour entamer une démarche de transformation qui a besoin de se mûrir après l’été…   

Un claim « Sur le terrain de l’humain » pour renforcer la communication des métiers de l’Assistance. Le temps 2 d’une campagne sur les réseaux sociaux qui ira chercher les adultes et les jeunes en recherche de reconversion avec la création d’une nouvelle série de podcasts consacrée à ces changements de voies

Au fil des saisons, ce ne sont que quelques exemples d’actions que nous menons pour suivre les mutations des entreprises, enregistrer l’évolution des aspirations des jeunes et les aider à trouver leur chemin. Nous pouvons évaluer le travail accompli par les résultats des campagnes et des stratégies médias que nous mettons en œuvre et nous gardons la fierté d’avoir (un peu) contribué à une meilleure inclusion des jeunes dans la vie professionnelle. 

*Source : Les Echos Start, article de Florent Vairet publié le 1 février 2023

À bientôt !

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