FYI #159 – For your inspiration cette semaine, on vous prépare en douceur à la pause estivale de votre newsletter préférée. Comment ? Grâce à quatre articles à lire ou à relire entre deux trains ou sur votre serviette.🌴 Et pour satisfaire toutes vos envies, on a varié les sujets. Sportainement, Social Search, rebranding et sensibilisation aux impacts de l’IA, il y en aura pour tous les goûts… Pas mal pour tenir jusqu’à la rentrée, non ? 😀
Bonne lecture et rendez-vous en septembre pour la reprise de votre FYI !

Sportainment, la nouvelle palette de sport
Par Claire, sportive du dimanche
Il y a presque un an déjà, nos mains étaient à l’unisson pour soutenir, applaudir les sportifs du monde entier venus concourir pour PARIS 2024, mais elles l’étaient aussi pour chanter et danser au rythme de Joe Dassin pendant les cérémonies et les matchs. On connaissait la capacité des Américains à faire de chaque compétition sportive des gros événements culturels (aka le super bowl), mais c’est depuis les JO que nous l’avons vraiment éprouvé chez nous.
Et le sportainment, contraction de « sport » et « entertainment », prend de plus en plus ses marques en France. Louane qui chante sa chanson de l’Eurovision en finale du Top 14, Roland Garros qui re-pimpe le court Philippe Chartier pour un hommage à Rafael Nadal, autant de moments télévisuels qui risquent de se multiplier. Mais le sportainement, c’est aussi beaucoup sur les réseaux sociaux. Une digitalisation accrue permet de fragmenter et de proposer des contenus inédits aux communautés en ligne. Les community managers du compte TikTok de Paris 2024 s’en sont donnés à cœur joie, mais c’est aussi le Tour de France qui s’associe à la Fédération française de la Loose (en embarquant Skoda au passage) pour offrir des contenus “déjantés” sur les à-côtés de la course pendant les 3 prochaines semaines.

Source : Instagram
Une bascule qui offre surtout un nouvel espace de communication et de marketing pour les marques. Outre la visibilité déjà exploitée, ce sont désormais pour les valeurs, la communauté, mais aussi les engagements sociétaux que les partenariats sportifs peuvent s’avérer intéressants, sans compter sur les athlètes qui deviennent de vrais porte-paroles. En s’associant à l’émotion générée par les événements, les marques peuvent toucher de nouveaux publics, à condition de miser sur l’innovation, l’authenticité, tout en intégrant les enjeux environnementaux et sociétaux. Un terrain de jeu qu’explore la newsletter Le temps additionnel qu’on vous recommande.

Quand Instagram ou TikTok deviennent des moteurs de recherche
Par Doriane, sur TikTok si on la cherche
Avez-vous déjà entendu parler du Social Search ? C’est l’art de rendre une entreprise ou une information facilement trouvable sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas une simple évolution technique, c’est une transformation profonde des usages et des attentes. Les réseaux sociaux deviennent des lieux où les utilisateurs viennent chercher des réponses concrètes, fiables et immédiates et sont en voie de détrôner les moteurs de recherche traditionnels.
Chaque interaction, chaque contenu contribue alors à construire la visibilité et la crédibilité d’une marque. Il ne s’agit plus de multiplier les publications, mais d’orchestrer une présence cohérente et pertinente. En somme, être là quand on vous cherche, sans être envahissant.
Et du côté des plateformes, les algorithmes évoluent et déploient de nouvelles fonctionnalités en ce sens : il suffit d’aller sur TikTok pour se rendre compte que tous les mots utilisés dans les contenus deviennent des mots-clés pour anticiper nos actions de recherche ! Et on le sait, quand ce réseau se lance, les autres suivent de très près…

Source : TikTok
Alors voici 3 points clés pour devenir social search-friendly !
- On anticipe pour détecter les signaux faibles.
Le Social Search exige une compréhension fine des intentions et des besoins des utilisateurs, souvent implicites. Il ne suffit plus de répondre à une question posée, il faut anticiper les attentes, détecter les signaux faibles. Cette capacité à lire entre les lignes est ce qui différencie une stratégie efficace d’une simple présence numérique.
Concrètement : on anticipe les questionnements des audiences-cibles pour y répondre.
- On mise sur la crédibilité et l’authenticité.
Sur des fils d’actualités saturés de contenus, la confiance est difficile à acquérir. Les contenus doivent refléter une expertise réelle, une expérience vécue et une posture transparente. L’authenticité n’est pas un effet de mode, mais un impératif pour construire une relation durable avec son audience et gagner la faveur des algorithmes.
Concrètement : on incarne au maximum les contenus pour porter le discours de preuve.
- On reste agile et on pense à l’IA.
Le Social Search évolue rapidement, porté par les mouvements (trop) constants des algorithmes et l’émergence des IA génératives. Les formats, les codes et les usages changent sans cesse. Il faut donc adopter une posture agile, capable de tester, d’apprendre et d’adapter sa stratégie en continu, sans jamais perdre de vue l’objectif principal : être utile, pertinent et trouvable.
Concrètement : on adapte régulièrement le contenu pour remonter dans les résultats de recherche.
On en est persuadés, le Social Search marque le passage d’un marketing de la séduction à un marketing de la solution. Le Social Media de demain sera plus utile, plus stratégique, plus search-ready. Et si l’heure n’était plus seulement à engager, mais à se rendre trouvable ?
Pour aller plus loin sur ce sujet, découvrez le livre blanc du groupe We are together « Comment l’IA réinvente votre présence numérique ? ».

L’INCa fait peau neuve pour ses 20 ans
Par Karine, fière de ce relooking
Il y a 20 ans, l’Institut national du cancer (INCa) était créé, dotant la France d’un outil structurant, capable de coordonner tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les cancers. Deux décennies plus tard, le paysage de la cancérologie a été transformé et la France est devenue l’un des premiers pays au monde en termes de guérison des cancers. Alors comment retraduire visuellement ce que l’Institut représente aujourd’hui ? Comment refléter l’engagement collectif et l’innovation permanente qui restent au cœur de ses priorités ?
Chez WAT, nous sommes convaincus que pour repenser une identité graphique, il faut aller plus loin qu’une simple mission de design, il faut raconter une mission, incarner des valeurs. C’est pourquoi nous avons organisé des ateliers avec les équipes de l’INCa, en associant à la réflexion une quarantaine de collaborateurs représentatifs des différents services de l’Institut.
Le résultat ? Un logo pensé comme un lien où chaque lettre est faite de la même ligne continue, une identité en mouvement qui raconte l’importance du collectif. Un logo qui vient aussi positionner l’Institut comme un acteur accessible et ouvert, toujours au service de l’humain. Et, pour finir, une identité plus lisible et plus visible, qui permet à l’INCa de s’imposer pleinement comme institution de référence.

20 ans, c’est aussi le bon moment pour raconter et honorer le travail accompli tout en regardant vers demain dans un bel objet éditorial. Nous avons imaginé avec eux un livre grand format, pensé comme un espace de rencontre, qui croise les regards sur la maladie et son combat. Des voix d’experts et des figures de l’Institut y retracent les progrès considérables accomplis et les défis qu’il reste à relever. Des soignants, des chercheurs nous ouvrent les portes de leur quotidien et montrent comment les avancées se concrétisent sur le terrain, au service des patients. Et parce que ce sujet a une dimension profondément universelle, des artistes – écrivains, peintres, photographes – y livrent une lecture plus intime, plus sensible de la maladie.


Un livre hommage à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire reculer la maladie. Un livre sincère et porteur d’espoir.

IA, toujours plus vite dans le mur ?

Source : Géraud Tarride – Création assistée par IA
Depuis l’irruption de ChatGPT et autres modèles de langage dans nos vies professionnelles, la course à « faire plus » avec l’IA bat son plein. Notre directeur de l’innovation et de l’IA, Géraud Tarride, revient sur cette accélération pris entre deux risques écologiques et cognitifs. Extrait de sa tribune, à lire en entier sous ce lien.
« Donc je récapitule. Plus l’IA progresse, plus elle gagne en neurones, et plus elle est utilisée par des personnes qui perdent les leurs en gaspillant toujours plus d’énergie pour produire encore davantage. Spoiler : à ce jeu-là, on fonce dans le mur.
Alors, faut-il tout arrêter ? Bien sûr que non. Mais il est urgent de changer notre fusil d’épaule ne pensez-vous pas ?
Pour commencer, l’intégration en entreprise est encore à ses prémices. Il est donc encore temps de réfléchir à des KPIs privilégiant non pas les gains quantitatifs générés par l’IA mais plutôt les gains qualitatifs. Par exemple, pour la communication et la génération de contenu il est crucial de commencer plutôt à étudier l’efficience des dispositifs et traquer les économies carbone que pourrait permettre l’IA en ciblant mieux, en communicant mieux. Donc à la place de la mesure des taux d’impression classiques, passer à la mesure de l’engagement. En RH, il semble intéressant de mesurer la variation des «taux de rebond», c’est à dire est ce que les candidats que l’IA aide à recruter restent plus ou moins longtemps que les autres. En réalité, des indicateurs il y en a de multiples autres, propre à chaque activité mais qui nécessitent de prendre le problème par le bon bout : une croissance contrôlée qui a du sens.
Et pour ce qui est de préserver nos neurones, là encore un peu de bon sens pour déployer des garde fous qui me semblent à la portée de tous. Déjà, la formation. Encore trop peu d’entreprises mettent en place des plans de formation pour l’ensemble de leurs collaborateurs. Pourtant, c’est une composante clé pour adopter ces technologies : bien comprendre ce que l’IA sait faire, mais aussi identifier clairement ce pour quoi elle n’est pas fiable. Plus on s’en méfiera, plus notre pensée critique restera affutée, meilleures seront nos collaborations avec elle. »
N’hésitez pas à écrire à Géraud Tarride si vous souhaitez accompagner vos équipes dans la compréhension des enjeux et l’adoption des outils d’IA générative dans leurs process de travail.
À bientôt,
La team We are together