WAT's up

Il y a ceux qui avaient hâte que les fêtes arrivent, et ceux qui avaient hâte qu’elles soient terminées. Ceux qui croyaient encore au Père Noël il y a deux semaines, mais dont les cousins sont trop bavards. Ceux qui se sont battus pour qu’on arrête avec les serviettes en papier, même si « oui elles sont très jolies pliées comme ça Mamie ». Et ceux qui tout simplement attendent 2023 comme une ère nouvelle : celle des nouveaux projets, celle de la prise de conscience, celle du changement, de l’engagement et celle d’être ensemble. Chez WAT, c’est tout ça que l’on vous souhaite, et on vous le souhaite ici 🎬.

Et pour démarrer ensemble cette année 2023, quoi de mieux que de prendre des bonnes résolutions surtout lorsque l’on est employeur, de maîtriser les codes des love brands pour en inspirer sa marque, ou encore de se mettre à jour sur les couleurs de l’année pour être sûr d’être dans « le bon ton ».

Bonne lecture !

Recruteurs, vos bonnes résolutions pour 2023 sont arrivées ! 

Par Géraud, planneur prophétique

Source : Photo de Ann H (Pexels)

Pas de répit pour les braves, la trêve des confiseurs est terminée. On le sait, 2022, et globalement les dernières années, n’ont pas été tendres avec les fonctions RH. Les équipes étaient en première ligne pour accompagner les grandes transformations et les crises du monde du travail. Et les enjeux étaient de taille : collaborer pour maintenir une culture d’entreprise tout en étant confinés, repenser en profondeur l’organisation du travail ou encore faire face à des pénuries de candidats plus importantes que jamais. Bref, ce n’est pas pour rien qu’OpinionWay annonce que 64 % des professionnels des ressources humaines s’estiment en détresse psychologique. Alors, pour aborder 2023 sous de meilleurs auspices, voici trois bonnes résolutions à prendre urgemment.  

3.7 % de chômage chez les cadres au dernier trimestre 2022

(sources : APEC)

➡ EN 2023, JE (RE)PENSE MA GESTION DES TALENTS  

En France, c’est le plein emploi chez les cadres. Plus de 80% des entreprises planifiaient de recruter au moins un cadre en 2022 et un quart a renoncé à le faire faute de candidats et de moyens pour s’aligner financièrement. Et si l’on en croit l’évolution de la démographie française, c’est parti pour durer. Il faut donc imaginer d’autres moyens pour combler ses besoins de recrutement. Quelques pistes méritent d’être explorées :   

  • Je privilégie formation et mobilité interne. Après 3 ans au sein d’une entreprise, un employé à qui l’on propose une mobilité interne ou la capacité de se former a 64 % de chance de rester contre 45 % autrement (Source : Linkedin).  
  • Je recrute par compétences parce que cela offre un vivier 10 fois plus conséquent qu’une approche « traditionnelle » par CV, poste pour poste, écoles cibles… (Source : Linkedin).  
  • J’investis les relations écoles. Cela peut sembler contradictoire avec notre point précédent et pourtant non. La France est l’une des plus mauvaises élèves européennes en matière d’intégration des jeunes dans l’entreprise avec un âge du premier emploi frisant les 25 ans, contre presque 20 en Allemagne, par exemple. En cause, entre autres, une inadéquation entre les attentes des entreprises et les formations universitaires. Alors, à vos partenariats !  

7 % des salariés français se disent engagés dans leur travail

(Gallup 2022)

EN 2023, JE PRENDS LE TEMPS DE L’ÉCOUTE ET DE L’AUDIT  

  • Pour identifier les fragilités, les besoins de mes audiences spécifiques  

Vos collaborateurs ont des niveaux de compréhension de vos enjeux (organisation du travail ou engagements RSE par exemple) très disparates et ce n’est pas qu’une question d’âge ou de position hiérarchique. Et si l’étude d’une nouvelle segmentation de vos cibles était votre première mission de 2023 ?    

  • Pour comprendre les dissonances vécues/perçues de ma marque  

Consommateurs, mais aussi candidats et collaborateurs bâtissent leur confiance, et donc leur fidélité, sur la cohérence de l’expérience proposée. Ils observent notamment si le discours des entreprises est aligné avec leurs actions et leurs valeurs.  

50 % des candidats considèrent la culture d’entreprise comme décisive au moment de choisir leur employeur, ou de décider de rester.

(WTTJ 2022) 

EN 2023, JE N’AI PAS PEUR DE RESTRUCTURER MA COMMUNICATION EMPLOYEUR

  •  En développant les synergies avec les autres départements de com (corporate & RSE). De nouvelles normes de collaborations peuvent être instaurées sur la durée pour nourrir la cohérence.  
  • En trouvant l’équilibre entre la communication sur la raison d’être qui structure, le récit des transformations qui rend concret et l’exercice de la vision cible qui fédère et donne le cap (parfois vers des modèles encore à inventer). 

Alors, résolus ? Nous sommes là pour en discuter ! 

Viva 2023 ! 

Par Chloé et Céline, rédactrice et planneuse hautes en couleur

2023 sera rouge ou ne sera pas. Mais pas n’importe quel rouge. C’est un proche parent du carmin, du rouge cramoisi ou du deep raspberry – le Viva Magenta – qui a été élu couleur de l’année par Pantone. La teinte prendra la référence de PANTONE 18-1750 et a été présentée début décembre comme un symbole de vitalité, de vigueur et de force par le fabricant de nuanciers. Serait-cele grand retour de la couleur vive ?

L’ère du gris 

Il faut bien se l’avouer, notre histoire récente est plutôt grise à tendance morne,notamment en Occident. Et ce, dans tous les domaines. Les objets du quotidien, par exemple. D’après une étude britannique qui s’est penchée sur plus de 7 000 objets sur les trois derniers siècles, les noirs, les gris et les blancs dominent aujourd’hui alors qu’ils ne représentaient que 15 % en 1800. Même constat pour les véhicules : en 2022, trois voitures vendues sur quatre sont blanches, grises ou noires quand les trois quarts étaient rouges, vertes ou bleues en 1952.  

Dans la mode, où la sobriété est symbole d’élégance après-guerre, la couleur fait son retour à partir des Trente glorieuses avant d’illuminer les années 60, puis les années disco et les survêts des années hip-hop. Mais 2010 revient aux tons sobres: l’effet (là encore) de la crise (de 2008). 

 L’ère digitale, elle, après un passage très coloré dans les années 90, a vu ses device devenir monochromes pour accentuer l’éclat de ce qui se trouve « dans les écrans » : films, logos, applications… et ainsi calmer la sursollicitation visuelle.

Souvent liée aux périodes de deuil ou de crises (économiques ou plus récemment sanitaires), ces phases « grises » s’expliquent aussi dans l’histoire de l’art par une certaine peur de la couleur. Elle a longtemps été jugée vulgaire, peu raffinée ou décadente. On l’associe à l’Orient, aux femmes, au caractère infantile ou à l’hédonisme. La couleur renvoie au monde du rêve et de l’illusion ; elle est d’ailleurs utilisée comme telle dans Le Magicien d’Oz ou Mary Poppins.   

Réinventer le réel 

Alors pourquoi ce retour de la couleur aujourd’hui ? Après trois années compliquées, ce choix semble marquer un retour à la positivité et à la chaleur. Et les consommateurs semblent y aspirer. « Nous avons mené des études d’association de mots et de couleur, [et] il ressort que les gens sont un peu plus audacieux sur l’utilisation de touches de couleurs, indique Leatrice Eiseman, directrice exécutive du Pantone Color Institute. Et par touches de couleur, je n’entends pas juste un oreiller jeté sur le canapé, mais aussi des pans entiers de murs. »   

La crise pourtant n’est pas tout à fait finie. Mais le rouge porte en lui toute cette ambivalence : c’est la vie et la mort. Le rouge est érotique, désirable et dangereux. La teinte choisie – le Viva Magenta – s’inspire d’ailleurs de la cochenille qui est l’un des colorants les plus précieux, les plus brillants mais également les plus toxiques. 

Creapills nous explique qu’avec cette couleur, les experts sollicités par Pantone ont voulu “reconnecter les inspirations à la nature et créer une déconnexion avec la technologie”. C’est pourtant à travers des visuels futuristes créés à l’aide de l’outil d’intelligence artificielle Midjourney que cette couleur a été dévoilée. Et cette seule ambiguïté est un symbole de la création en 2023 qui oscillera, selon la Réclameentre le rétro, la réappropriation des codes des années 80, 90 et 2000 et l’effervescence de l’intelligence artificielle. 

C’est finalement une manière de s’approprier la réalité pour en créer une nouvelle. En psychologie des couleurs, le rouge symbolise l’audace et l’effervescence, tandis que le violet est signe de créativité et d’imagination. Entre les deux, le Viva Magenta dit le besoin de lutter contre la morosité en se réappropriant le naturel, le digital, la 2D, la 3D, les mondes imaginaires holographiques et iridescents pour réinventer une ère du digital devenue lisse et terne. Plus que jamais, 2023 fera réapparaitre les imperfections, le grain, la couleur (chatoyante), les contrastes, les polices de caractère. Et tant mieux ! 

Et chez We are together ? 

À l’occasion de notre repositionnement, nous avons revu toute notre charte graphique ainsi que notre palette chromatique. Notre parti pris : la multiplicité des couleurs pour exprimer le collectif, le mélange d’individualités, sensibilités, émotions et expériences plurielles. Celles-ci sont liées entre elles par une couleur-socle, le bleu nuit profond, symbole d’harmonie et d’appartenance. De quoi colorer notre année 2023 !

2023 made with love

Par Clémence et Fabrice, passionnés de social listening

Love is in the air en ce début d’année. Dans un contexte multi-crises et face aux visions déclinistes, le besoin d’enthousiasme, d’empathie et d’attention est à son maximum. Alors, en cette période de bonnes résolutions, quoi de mieux pour démarrer votre année de communicant en s’inspirant, voire en adoptant, les codes de la Love Brand. Pour cela, retour sur un événement Hootsuite x Talkwalker dont on vous partage la synthèse.   

Une Love Brand c’est quoi ?   

Le facteur déterminant, c’est ce que vous inspirez à vos clients, candidats ou collaborateurs : c’est la qualité de la relation que vous réussirez à établir avec eux. Pour cela, les 3 critères qui déclenchent la préférence sont :  

  • La confiance : le niveau de confiance de votre cible est fondamental. Une confiance qui se construit sur vos promesses et votre capacité à les tenir. Si celles-ci sont utiles, responsables et tenues, alors le contrat est rempli. Inspirer confiance est un exercice difficile, chez WAT nous sommes convaincus que c’est le moteur de progrès absolu 😉    
  • La satisfaction : ce n’est pas nouveau, c’est la base. Quand la promesse est tenue, la relation peut alors se mettre en place et se développer. Au summum des attentions qui comptent, nous retenons : le besoin d’interactions personnalisées, notamment sur les réseaux sociaux.  
  • L’attachement vis-à-vis de la marque. La relation est en place mais elle reste fragile. Pour cela il faut rester attentif de façon constante et analyser tous les signaux et évolutions : analyse des mots-clés, images ou encore émojis associés à la marque, mais également des avis ou commentaires.  

Pourquoi ça paye ?  

  • Elle se démarque en termes de durabilité environnementale, sociale et économique, peu importe son secteur ou le type de public.   
  • Elle choisit ses réseaux sociaux minutieusement en fonction des usages des audiences. LinkedIn et Twitter sont particulièrement appropriés pour les audiences B2B, sans oublier TikTok sur lequel les contenus marque employeur performent bien. L’essentiel est que les codes de chaque réseau soient respectés.  
  • Elle suit l’évolution du sentiment à son égard : une veille constante des mentions de la marque permet de détecter en amont les sujets sensibles ou au contraire les sentiments positifs.  
  • Elle s’appuie sur le contenu de ses utilisateurs : on fait particulièrement confiance aux avis de tiers et à ses pairs, ceux qui nous ressemblent. Miser sur les créateurs de contenus comme les micro-influenceurs ou vos collaborateurs est une stratégie payante.  

 La Love Brand porte en elle un modèle vertueux mais aussi très efficace. Elle se développe en moyenne trois fois plus vite qu’une marque classique en termes d’audience. Notamment grâce à la qualité de la relation avec ses publics qui parleront trois fois plus d’elle que des autres marques qu’ils consomment. 

Alors bonne année et à vos marques (d’amour) ! 

Bonne année et à très vite !

La team We are together