WAT's up

C’est la 101e de FYI (vous ne savez pas comment le prononcer? La réponse du très chic dictionnaire de Cambridge ici : 🔊 /ɛfwaɪˈaɪ/).  Cette semaine on revient sur le bad buzz de l’influence et on vous dit pourquoi nous, on y croit encore (mais pas dans n’importe quelle condition) ! Puis focus sur l’écoconception en matière de social media : sortez les stylos, on liste les bonnes pratiques. On fait un détour par l’humeur des équipes Ressources humaines à qui nous adressons tout notre soutien. Et on termine par 3 nouveaux projets du groupe qui pourraient bien vous inspirer. 

Bonne lecture !

Et si on influencait l’influence ?

Par Anaëlle, spécialiste brand management chez WAT

En ce début d’année 2022, tout allait pour le mieux dans le monde merveilleux des influenceurs. L’édition 2021 du Larousse leur consacrait même un nouveau paragraphe : « Personne qui, en raison de sa popularité et de son expertise dans un domaine donné, est capable d’influencer les pratiques de consommation des internautes par les idées qu’elle diffuse sur un blog ou tout autre support interactif ». La montée en puissance du marketing d’influence ne semblait pas connaître de limite et l’étude State of Influencer Marketing 2022 (d’HypeAuditor) projetait que le poids du marché des influenceurs sur Instagram pourrait atteindre 22,2 milliards de dollars d’ici à 2025, contre 15,2 milliards de dollars estimés pour 2022…

Influence et transparence…

Les influenceurs suscitaient des polémiques depuis longtemps et quelques-uns anticipaient même leur disparition. Chaque année en fait. 2020 signera-t-elle la fin des influenceurs ? titrait L’Obs en avril 2019, Est-ce la fin des influenceurs ? questionnait Radio France en mai 2020…

Nouveau pavé dans la mare en septembre dernier, avec la diffusion du magazine d’investigation Complément d’enquête de France 2 au sujet sans appel : « Arnaques, fric et politique : le vrai business des influenceurs » ! En dénonçant, à juste titre, les pratiques d’une minorité, c’est toute la communauté des influenceurs qui se retrouve au cœur d’une tempête médiatique. Car il s’agit bien d’une minorité. En effet, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (L’ARPP) a mis en place un Observatoire de l’Influence Responsable dès 2021 et certifié 150 influenceurs. La seconde édition 2022 soulignait une nette amélioration de la transparence des influenceurs sur leurs partenariats commerciaux. Au total, 30 000 contenus publiés et analysés en 2021 sur Instagram, YouTube et TikTok issus de 5 580 influenceurs et une conclusion : une transparence en hausse de 73 à 83 % (pour atteindre 91 % chez les influenceurs certifiés).

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Source : complément d’enquête

Le marketing d’influence, un levier fort

À l’agence, nous sommes convaincus que le marketing d’influence est un levier puissant en termes de notoriété, d’interactions et de connivence avec une audience qui s’est partiellement détournée des médias traditionnels. La collaboration avec des influenceurs (ou « créateurs de contenu ») dans le cadre d’un partenariat rémunéré repose sur la confiance. Même si, comme le précise l’adage léninien (sacrée référence), « la confiance n’exclut pas le contrôle » ! Alors comment choisir un partenariat avec un ou des créateurs de contenus et quels résultats en attendre ?

  1. Etudiez leur ligne éditoriale : elle doit correspondre à votre univers, votre identité et vos convictions
  2. Echangez avec eux : pour voir si le contact est fluide et développer une confiance mutuelle
  3. Etablissez des objectifs clairs : pour être sur la même longueur d’onde et éviter les malentendus
  4. Soyez bien accompagné.e : où se trouvent les professionnels du marketing d’influence ? À 43,5 % chez l’annonceur, à 43 % en agence (pas que chez WAT… mais bon ;), et à 13,5 % en tant que freelance.

Et concrètement ? Voici 2 exemples d’opérations menées chez WAT pour le Ministère de l’Agriculture et le groupe La Poste qui démontrent bien la force de frappe de l’influence.

La campagne de promotion des métiers des «Entrepreneurs du Vivant» a été déployée sur les réseaux avec 6 YouTubers en immersion, parmi lesquels Juste Zoé (1M d’abonnés sur TikTok) dans un lycée agricole, Amixem (7,7M d’abonnés sur Youtube) dans la peau d’une agricultrice, ou encore Joyca avec un marin pêcheur à Bastia (5,2M d’abonnés sur Youtube). Le résultat ? Plus de 5 millions de vues du dispositif avec un focus sur le cœur de cible 11-17 ans en orientation et plus de 6 180 000 impressions ! Et pour assurer la promotion de l’Alternance au sein du groupe La Poste ? Nous avons donné carte blanche à 5 jeunes TikTokers sur le thème de la difficulté à trouver une entreprise d’accueil. Le résultat ? Une campagne connivente qui a généré plus de 20 000 engagements pour 180 000 impressions et vues.

Alors, vous hésitez encore à vous lancer ? Parlons-en !

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L’écoconception social media, Késako ?

Par Floriane, experte social media chez The social republic

Au lendemain de la Semaine européenne du développement durable, la prise de conscience de l’industrie de la communication est majeure et partout, des transformations profondes s’amorcent pour adapter nos pratiques.

Dans son guide, l’Union des marques donne des pistes pour réduire l’empreinte carbone de ses campagnes de communication : de la création de son contenu jusqu’à sa fin de vie, en passant par sa diffusion. Et même au-delà ! En effet, une campagne – numérique ou papier – aurait toujours un impact une fois retirée. Mais qu’en est-il plus précisément sur du numérique ?

ecoconception social media
Source Pexel

L’ADN estime que les réseaux sociaux représentent 5 à 21 % des impacts numériques et figurent parmi les plus gros consommateurs de ressources et d’énergie en France. Dans la famille des actions les plus polluantes, nous avons, entre autres : le défilement du fil d’actualités, l’hébergement ou encore le visionnage des lives (YouTube, Instagram, etc.).

Mais alors, quelles solutions pour être plus responsable sur ce canal de communication ?

Quelques bonnes pratiques tirées de ces 2 lectures :

  • Diminuer le poids et la durée des vidéos sans diminuer la qualité ;
  • choisir des couleurs peu énergivores (le rouge, le noir ou le vert par exemple) ;
  • privilégier la qualité plutôt que la quantité des publications ;
  • se positionner sur les plateformes qui consomment le moins (YouTube, Instagram, LinkedIn) ;
  • publier en WIFI plutôt qu’avec la 4G ou 5G ;
  • supprimer toutes les publications obsolètes (notamment celles liées à des évènements répétés tous les ans, les informations non intemporelles…) et en faire un vrai axe de communication différenciant sur les réseaux sociaux ;
  • se former à la conception responsable des contenus numériques et sensibiliser ses collaborateurs.

L’écoconception à l’échelle des réseaux sociaux est encore balbutiante. Pourtant, elle peut générer d’énormes bénéfices pour la planète (empreinte carbone réduite), le visiteur (expérience utilisateur améliorée) et la marque. En effet, rappelons que la prise en compte de ces enjeux d’écoconception est synonyme d’innovation et d’écoute pour vos audiences qui, elles, sont très attentives à la sincérité des engagements qui sont affichés.

 À consommer, pardon éco-concevoir, donc, sans modération.

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Lettre ouverte aux équipes des ressources humaines

Par Fabrice, directeur conseil pôle digital chez WAT

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Source : Unsplash

On se connait bien, on passe pas mal de temps ensemble toute l’année. On s’appelle souvent, un peu plus ces derniers temps : beaucoup de questions, pas toujours les réponses.

En tant que professionnels des ressources, vous êtes sous le feu des projecteurs. À l’heure des grandes mutations des entreprises, les moyens d’opérer se font rares. En interne comme en externe, vous avez hérité des audiences à adresser et mobiliser qui décrochent aujourd’hui la palme de la complexité.  D’abord, les candidats dont les exigences sont exponentielles en matière de culture d’entreprise, de conditions de travail ou encore d’engagements, mais aussi les collaborateurs en pleine rotation et dont la quête de sens bouleverse le monde du travail tel qu’il a toujours été établi.

Et puisqu’un problème n’arrive jamais seul, les crises se succèdent mais ne se ressemblent pas : hier sanitaires, aujourd’hui énergétiques et économiques. Vous devez vous réinventer, apporteurs de solutions collaboratives à distance un jour et réorganisateurs des espaces de travail le lendemain. Gardiens du lien social ici, améliorateurs de qualité de vie là-bas. Alors oui, on ne peut s’empêcher de remarquer que vos traits sont un peu tirés. Les enjeux qui se présentent à vous nécessitent des réponses immédiates sans laisser beaucoup de place à l’erreur.

Chers professionnels de la communication et des ressources humaines, sachez que nous, nous voyons l’éternelle énergie qui vous anime face à ces missions d’ampleur qui sont les vôtres. Nous apprécions le courage dont vous faites preuve pour oser réinventer des modèles jusqu’ici établis. Nous aimons votre créativité dans ces moments de dangereux pragmatismes.

Sachez que nous sommes plus que jamais à vos côtés.

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Ça se passe chez We Are Together

Une rentrée sur les chapeaux de roue pour le groupe We are together avec 3 reveals de taille : une campagne pour la collecte de dons pour l’Ordre de Malte conçue par l’agence All Contents, une nouvelle marque employeur pour Saint Gobain, et une identité graphique toute neuve pour CVE. Deux réalisations signées de l’agence WAT.

Mockup Ordre de Malte

Pour l’Ordre de Malte, All Contents a choisi de créer une alerte claire pour mobiliser les bénévoles et convaincre le public en montrant leur impact direct par la finalité de leurs dons : « DEUX JOURS POUR DONNER ». L’insight de départ ? Chacun peut se poser la question de quand, où et pourquoi donner. On peut se sentir concerné mais rester hésitant. A voir ici !

L’enjeu pour Saint-Gobain est d’accompagner la transformation de la marque employeur du groupe à l’aune de sa raison d’être : « Making the world a better home » en répondant à deux enjeux : relever les défis de recrutement du Groupe, tout en favorisant la fierté et l’engagement des collaborateurs. Explications ici.                            

Quant à CVE, producteur d’énergie verte en circuit court, l’objectif était de construire une nouvelle identité visuelle qui incarne avec authenticité l’évolution de l’entreprise. Comment ? En conciliant l’image corporate d’une entreprise à mission qui porte des engagements environnementaux, humains et sociaux affirmés, les ambitions commerciales d’un acteur proche des besoins de ses clients, et la culture unique d’un employeur bienveillant et humain. Et voilà le résultat.

À très vite, 

La team We are together

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