FYI #166 – For Your Inspiration cette semaine, on déploie une palette créative où chaque choix en dit long.
(1) Pantone mise sur le blanc comme couleur de l’année ? Une teinte pas si neutre, qui suscite débat. Pendant ce temps, (2) le roman-photo vintage sort du grenier et se retrouve sur les réseaux (et même chez les marques). Et pour finir, (3) MBDA repense l’expérience candidat avec un événement de recrutement… en salle d’escalade. Et ça grimpe haut !
Bref, tendances, narration et expérience candidat originale : on vous en fait voir de toutes les couleurs.
Bonne lecture !

Cloud Dancer : un blanc pas si anodin
Par Céleste, sur un petit nuage
Le dévoilement annuel de la couleur Pantone en a surpris plus d’un cette année. La marque a choisi de mettre à l’honneur sa teinte “Cloud Dancer 11-4201 » : un blanc mat et aérien. Un choix minimaliste… Seulement en apparence. Loin d’être une absence, le blanc porte des significations contradictoires : pureté et divinité en Occident, deuil ou mort en Asie et dans certaines cultures africaines. Lumière et vide, renouveau et effacement, il fascine par sa polysémie. C’est ce qui rend son choix aussi pertinent que controversé.
Dans un contexte mondial tendu, les réactions ont été nombreuses. “A côté de la plaque” pour The Guardian, ou bien interrogation du côté du Washington Post à une époque où le nationalisme blanc occupe l’actualité. De son côté, Pantone défend au contraire une couleur-répit, évoquant une « promesse de clarté » face à la cacophonie ambiante, un murmure calme invitant à se recentrer et repartir à zéro. Deux lectures coexistent alors ; celle d’un besoin légitime d’espace mental et celle d’une esquive des couleurs plus engagées qui prennent position.

Notre lecture : le luxe périlleux du neutre
Alors faut-il suivre ou questionner cette tendance en tant que marque ? Esthétiquement, Cloud Dancer est attractif, AD Magazine souligne sa polyvalence et son élégance. Mais la neutralité est devenue un privilège : celui de ne pas se positionner dans un monde où les engagements des entreprises sont scrutés. Face à l’IA créative, aux tensions géopolitiques et aux crises écologiques, proposer le blanc peut sembler… léger. Pourtant, utilisé avec intention, il peut clarifier, mettre en lumière l’essentiel, offrir un espace de respiration. Vogue France rappelle que « le blanc sait tout dire, pour tout le monde » : force autant que faiblesse.
Alors si vous utilisez Cloud Dancer en 2026, ne le laissez jamais devenir un choix passif. Faites-en une toile d’expression : un support d’engagement, pas un vide. Le blanc n’est jamais innocent ; dans le contexte actuel, il est même plus politique qu’il n’y paraît. Assumons-le !

Le roman-photo est de retour !
Par Laetitia-Anne, aka Kimberley

Stanley a peut-être raison. Je prends une photo, j’incruste un texte pour expliquer ou juste pour faire rire et hop, je la mets en ligne sur mon réseau social préféré et ma vie traverse l’écran ! Un vrai roman-photo ma vie… D’ailleurs, le roman-photo parlons-en, car il revient en force ! Oui, je vous assure. Alors je sais, son apparition date de 1950 dans le magazine Nous deux. Pas tout jeune comme format, ni comme référence, et les mauvaises langues diraient de lui qu’il est ringard. Sauf que. Sauf qu’il fait son grand come-back figurez-vous, et pas qu’un peu s’il vous plaît. Il a sa propre collection au Seuil, Nora Hamzawi lui fait décortiquer la vie à deux et les marques elles aussi s’en emparent sur LinkedIn (Axa, pour ne citer qu’eux). Alors bon, moi je me dis que ce serait dommage de passer à côté d’une si belle histoire, et que peut-être on pourrait essayer d’en faire un ensemble, non ?

Startin’Bloc : quand MBDA recrute en prenant de la hauteur
Par Laura, première de cordée
Pour attirer des ingénieurs expérimentés dans un secteur de la défense en pleine accélération, il faut savoir se démarquer. MBDA l’a démontré avec Startin’Bloc, son premier événement de recrutement organisé… dans une salle d’escalade. Un choix audacieux, à l’image de l’esprit d’équipe et du dépassement de soi chers aux collaborateurs, et un clin d’œil aux nombreux ingénieurs passionnés de grimpe.

Pour susciter l’intérêt d’une cinquantaine de participants hyper qualifiés, un plan de communication affinitaire ciblé a été déployé en amont afin de toucher les profils les plus pertinents. Et le Jour J ? Une présentation du groupe, une conférence inspirante de Blaise Agresti, alpiniste et guide de haute montagne, des entretiens avec les managers et, pour les volontaires, une session d’escalade encadrée. Un événement orchestré au cordeau grâce à la mobilisation des équipes WAT et à l’accompagnement de notre partenaire Avec un Grand H.
Résultat : 250 candidatures, 60 profils présélectionnés et seulement deux no-shows le jour J. Mais surtout : des candidats enthousiastes et des recruteurs conquis.

À bientôt,
La team We are Together

