WAT's up

FYI #153 â€“ For your inspiration cette semaine, on vous propose une petite Ă©chappĂ©e dans le futur, plus ou moins proche mais bien visible Ă  l’horizon ! On dĂ©marre par une plongĂ©e dans l’IA qui sert d’ores et dĂ©jĂ  la crĂ©ativitĂ© mais qui doit encore trouver sa juste place dans le processus crĂ©atif. On parle ensuite des nouvelles rĂ©glementations de l’emploi, impact dĂ©finitif prĂ©vu en 2026. Et comme le futur sera ensemble ou ne sera pas (c’est la team We are together qui le dit), on vous propose d’optimiser vos contenus Social Media pour les rendre accessibles et inclusifs. Last but not least, on vous partage une actu jeunes talents qui nous fait très plaisir !

Bonne lecture !

L’IA magique n’existe pas


Par Linda, human after all

L’intelligence artificielle fascine autant qu’elle inquiète. Dans la communication, elle promet de gĂ©nĂ©rer du contenu en quelques clics, d’optimiser la crĂ©ation et d’accĂ©lĂ©rer l’exĂ©cution. Une rĂ©volution ? Certainement. Une solution miracle ? Pas vraiment. Derrière chaque image, chaque texte produit par une IA, il y a toujours un travail humain essentiel. 

Nous l’avons expérimenté concrètement en réalisant le rapport annuel de Swissquote. Banque pionnière, Swissquote revendique son audace avec un positionnement corporate clair : “DARE”. Oser, innover, bousculer les codes. Utiliser l’IA générative pour illustrer ce rapport était donc une évidence…

L’IA nous a ouvert des perspectives crĂ©atives inĂ©dites mais a aussi nĂ©cessitĂ© une expertise humaine accrue. Pour chaque visuel finalisĂ©, il a fallu affiner, regĂ©nĂ©rer, retoucher, ajuster. Derrière une image validĂ©e, parfois plusieurs centaines de versions testĂ©es. Et toujours une Ă©quipe mobilisĂ©e : directeur de clientèle, consultant Ă©ditorial, directeur de crĂ©ation, directeur artistique, maquettiste, photograveur… Pas moins d’exigences que pour un projet classique, mais une autre manière de travailler. 

« L’IA n’est pas l’idĂ©e, elle permet de la visualiser. C’est un outil, pas une rĂ©flexion, mĂŞme si l’on parle d’intelligence. La pensĂ©e reste humaine : l’IA gĂ©nère une vision, elle ne la conçoit pas. Mais en retour, elle ouvre le champ des possibles et stimule notre crĂ©ativitĂ©. Un outil performant toujours au service de l’humain. », nous rappelle notre directeur de crĂ©ation Arnaud Dubois. 

C’est une leçon que nous avons retenue et que nous partageons avec nos clients : l’IA transforme la crĂ©ation, elle ne la remplace pas. Car derrière la technologie, il y aura toujours une intention, une vision, une sensibilitĂ©. Bref, il y aura toujours l’humain. 

Offre d’emploi, entretiens, transparence salariale : ce qui va changer !

Par Laure, maître Yoda du droit : « la loi, respecter tu dois ! »

La directive europĂ©enne sur la transparence des salaires entre dans sa phase dĂ©cisive. D’ici juin 2026, toutes les entreprises devront s’y conformer. En France, un projet de loi est attendu dès septembre, avec une potentielle adoption avant la fin de cette annĂ©e !

Concrètement, quels sont les changements attendus ?

  • CĂ´té offre d’emploi, ce qui n’était qu’une recommandation deviendra une obligation : la mention d’une fourchette de rĂ©munĂ©ration sur toutes les offres d’emploi sera obligatoire. De nombreux jobboards Ă©valuent dĂ©jĂ  la qualitĂ© des offres diffusĂ©es au regard de ces nouvelles règles.
  • Pendant l’entretien de recrutement, il sera interdit de demander le salaire actuel ou passé des candidats !
  • CĂ´tĂ© entreprise, une obligation et une recommandation : l’obligation de publier les Ă©carts de rĂ©munĂ©ration femmes-hommes pour les entreprises de plus de 100 salariĂ©s et l’accès renforcĂ© Ă  l’information salariale pour les collaborateurs.

Pour le moment, seules 4 entreprises sur 10 se disent prĂŞtes (Ă©tude Robert Walters, janvier 2025) mĂŞme si 6 DRH sur 10 placent la transparence salariale en tĂŞte de leurs prioritĂ©s pour 2025 (baromètre WTW).

Toujours selon l’étude Robert Walters, les cadres accueillent favorablement ces changements : 78 % les jugent positifs et 93% seraient plus susceptibles de postuler Ă  une offre d’emploi indiquant le salaire proposĂ©. Pour les entreprises, les rĂ©actions sont plus partagĂ©es, 45% d’entre elles craignant des rĂ©percussions nĂ©gatives.

Alors, nouvelles contraintes ou opportunitĂ©s de renforcer votre marque employeur et votre communication interne ? Si on en parlait ?

Handicap invisible, accessibilité oubliée : et si vos posts excluaient sans que vous le sachiez ? 

Par Doriane, engagée pour le Social Media inclusif

Lorsqu’on parle de handicap, une image domine encore les esprits : celle d’une personne en fauteuil roulant, ça vous choque ? Nous aussi. En France, 72 % des personnes associent spontanĂ©ment le handicap Ă  une mobilitĂ© rĂ©duite. Pourtant, la rĂ©alitĂ© est tout autre : 80 % des handicaps sont invisibles. Troubles cognitifs, maladies chroniques, dĂ©ficiences sensorielles… autant de rĂ©alitĂ©s souvent mĂ©connues. 

Heureusement, les initiatives de sensibilisation se multiplient et participent à faire évoluer les perceptions. 

Et sur les réseaux sociaux ? De nombreux acteurs s’engagent et font bouger les lignes. 

Mais avez-vous dĂ©jĂ  pensĂ© que vos propres contenus pourraient ĂŞtre inaccessibles Ă  une partie de votre audience ? Pas de texte alternatif, contrastes insuffisants, trop d’émojis dans les wordings… Une communication inclusive ne se limite pas aux messages que l’on porte, elle passe aussi par la manière dont on les conçoit

Rendre ses contenus accessibles, c’est garantir que chaque utilisateur, quelles que soient ses capacitĂ©s, puisse comprendre et interagir avec vos publications. Ce n’est pas qu’une question de conformitĂ©, c’est une opportunitĂ© : celle de toucher une audience plus large, de renforcer votre impact et de valoriser vos engagements. 

Alors, comment faire de l’accessibilitĂ© un rĂ©flexe dans votre communication Social Media ? Voici quelques pistes.  

  1. Optimisez l’accessibilitĂ© visuelle de votre contenu

Contraste suffisant : Assurez-vous que vos textes se dĂ©tachent clairement de l’arrière-plan en choisissant des contrastes adaptĂ©s. 

Police lisible : PrivilĂ©giez des polices simples et Ă©purĂ©es, et Ă©vitez celles trop dĂ©coratives ou manuscrites. 

Taille de texte adĂ©quate : Optez pour une taille de police qui reste lisible, mĂŞme sur mobile, afin d’éviter les textes trop petits. 

Sous-titres systĂ©matiques : IntĂ©grez des sous-titres Ă  vos vidĂ©os pour que chacun puisse saisir le message sans effort. 

HiĂ©rarchisation claire : Structurez vos visuels selon une grille alignĂ©e pour guider l’œil et faciliter une lecture fluide. 

  1. Facilitez la compréhension et l’accessibilité de vos posts

Texte alternatif obligatoire : DĂ©crivez vos visuels de façon concise et informative pour aider les utilisateurs de lecteurs d’écran Ă  comprendre le contenu. 

Simplification de la mise en forme : Ă‰vitez les styles de texte trop complexes, qui perturbent la lecture pour les personnes dyslexiques et dĂ©routent les lecteurs sur Ă©cran. 

Messages clairs et structurĂ©s : Organisez vos wordings en limitant l’usage d’émojis et de hashtags en plein milieu de phrase, afin de faciliter la comprĂ©hension pour tous, notamment pour ceux ayant des troubles cognitifs.

Enfin, adoptez un langage inclusif et respectueux qui va au-delĂ  des limitations. Par exemple, prĂ©fĂ©rez « personnes en situation de handicap » plutĂ´t que des termes rĂ©ducteurs. Ce choix de vocabulaire, tout en simplicitĂ©, dĂ©montre une vĂ©ritable bienveillance et une comprĂ©hension approfondie des enjeux. 

En appliquant ces quelques bonnes pratiques, vous ne faites pas qu’amĂ©liorer l’accessibilitĂ© de vos contenus : vous renforcez Ă©galement l’image de votre marque et votre engagement Ă©thique. 

La semaine de la com du lycée Jacques Brel, saison 2 

En 2024, l’Agence WAT se lançait pour la première fois dans l’accompagnement d’un groupe d’Ă©tudiants Ă  l’occasion de la semaine de la communication du lycĂ©e Jacques Brel. GalvanisĂ©e par cette expĂ©rience enrichissante, la team WAT a signĂ© pour une deuxième saison en 2025. Retour en images sur l’Ă©vĂ©nement.

Lundi 24 mars. C’est le lancement officiel de la semaine de la Com, 16ème Ă©dition. L’occasion pour les deux coachs WAT, Linda Ingrachen, directrice de clientèle et AnaĂ«lle Raguin, consultante brand management, de rencontrer leur Ă©quipe. Les prĂ©sentations sont faites, l’Ă©quipe dĂ©couvre le brief portĂ© par l’Office National des ForĂŞts. L’enjeu : travailler et proposer une campagne pour sensibiliser les 15-25 ans sur l’importance des forĂŞts et de leur gestion.

Vendredi 28 mars. Après 4 jours de coaching en visio, l’Ă©quipe prend ses quartiers au 19 rue Saint-Georges pour une journĂ©e d’immersion en agence et pour finaliser sa recommandation stratĂ©gique. Au programme : dĂ©couverte des mĂ©tiers de l’agence, shooting professionnel et jury test avant le grand oral.

Mardi 1er avril. C’est le jour J, il est 14h, nos 11 Ă©tudiants se lancent face au jury et tentent de convaincre l’ONF. L’Ă©quipe s’est bien dĂ©fendue mais ne remporte pas la compĂ©tition cette annĂ©e.

Un grand bravo Ă  ChloĂ©, Aymane, Maimouna, Ranya, Yannis, Inès, Rim, Nahila, Fatou, Hamza et Laila pour leur implication et leur professionnalisme, c’Ă©tait encore un très beau moment de partage avec la relève de la communication.


Ă€ bientĂ´t,

La team We are together